Ecrit le 10 octobre2018
Vroum. Onomatopée et, immédiatement : frisson. Asphalte chaud, cuir humide, combustion interne. Puissance évocatrice. C'est le Mondial de l'Auto, et comme chaque année à cette période, la mécanique t'habite. Négocier les premières courbes, prendre confiance, ouvrir en grand, et engager plus fort encore. Aller, puis venir, et sans cesse recommencer : le cycle vital. Parcourir souplement le long ruban dans un vertige, onduler sans glisser, garder le contrôle, retenir ses ardeurs. Puis enfin, dans les derniers mètres, abaisser le châssis, durcir les suspensions, s'enfoncer dans le baquet, chauffer les cylindres à blanc au risque de tordre un piston ou de rompre la culasse, et sortir vainqueur. Premier, comme d'habitude.
Avant de partir, bien sûr, vérifier la pression des pneumatiques. Si besoin, pomper.
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